L'étoile de mon Dali
4 NOMINATIONS AUX MUSICALS DE PARIS
Création au Palais des rois de Majorque de Perpignan
"Un tourbillon de couleurs, de musique au milieu d'un décor et de costumes à couper le souffle, voilà ce que vous propose le Théâtre d'Art dans ce voyage au coeur de l'univers du maître catalan..." B-AWARE
Opéra Populaire d'Arnaud Devolontat
Et si les personnages des toiles du peintre étaient aussi les personnages
de sa propre vie ?
De ses toiles à son Etoile...
Spectacle Tout Public
13 artistes
Durée 1h20 minutes
Synopsis
Tout commencement requiert un peu d’Inspiration...
Gala, muse et femme du peintre Salvador Dali vient de mourir et emporte malgré elle l'inspiration du peintre.
Toutefois, depuis son paradis, elle va faire revivre les personnages essentiels de ses peintures et découvrir qu’ils sont les personnages de sa propre vie.
Dés lors, elle l'attendra patiemment, pour que près d'eux, il achève son Œuvre dans un ultime tableau.
De ses toiles à son Etoile…
Création
Auteur - Metteur en scène : Arnaud Devolontat
Composition musicale : Daniel Tosi
Chorégraphe : Nadjet Dufresne et Emmanuel Le Menelec
Assistants de création : Julie Desmet et Cédric Sénatore
Costumes : Raphael Reixach et Micheline Ndong Ondo
Décor : Caroline Bourdet et Alexandre Nataviel
Maquillage : Cathy François
Coiffure : Jérôme Senal et Julien Proesamlé
Photos : Florence Moëgling
ORCHESTRE
Colegium instrumental méditerranée dirigé par Daniel Tosi
Trompette : Bernard Soustrot - Violon : Diégo Tosi - Violoncelle : Timothé Tosi - Guitare : Bertrand Baylé
Distribution
Laurent Ndong Ondo : Dali
Patricia Bertin : Gala
Julie Desmet : L'inspiration
Cédric Sénatore : Frère de Dali
Panaït Diaz de Vilalvilla : Père de Dali
Agnès Ogier : Mère de Dali
Anne Serra : Mae West
Julien Proesamlé : La Montre molle
Nadjet Dufresne : Le pinceau de Dali
Sandie Eckenfelder : Le pinceau de Dali
Céline Héron : Le pinceau de Dali
Adrian Conquet : Un Athlète
Joris Conquet : Un Athlète
Note d'intention
Salvador Dalí : « L’art rend visible l’invisible, révèle l’autre face de nous-même et de l’univers… ». Et si les personnages des toiles du peintre étaient aussi les personnages de sa propre vie…. Chaque comédien interprèterait une fiction picturale et une réalité historique. Grâce à l’Inspiration, le passage de la virtualité à la réalité nous guide dans l’œuvre elle-même :
J’ai interprété le tableau de la gare de Perpignan comme les 4 grandes arcanes et figurines de la vie du peintre : Le Père, la Mère, le Frère de Dalí et Gala. En effet, les parents de Dalí perdirent leur premier fils à l’age de 20 mois. Salvador Dalí, né en 1904 fut élevé dans l’ombre de ce frère aîné et fût considéré comme sa réincarnation. Puis, il rencontre Gala en 1929. Dès lors, ils s’éprirent l’un de l’autre et Gala dit : « Nous ne nous séparerons plus ».
La fusion non désirée de Dalí et de son frère ressemble inconditionnellement à celle désirée cette fois, entre le peintre et sa muse. Une symbiose semble exister entre Dalí, ses parents, son frère et Gala. Les 4 grandes arcanes du tableau convergent vers un carré blanc. N’est-il pas leur rencontre providentielle ?
Gala meurt en 1982 et Dalí exprime alors la perte de son Inspiration. En construisant cet opéra comme une critique d’art, la mort de Gala m’apparaît comme la couleur noire dans la palette du peintre. Ainsi, je donne comme première lecture une série d’oppositions scénographiques : un contraste entre le noir et le blanc ; les ombres chinoises (le visible, invisible au public) sur les toiles blanches (l’invisible, visible pour le public).
Cependant, le noir est tout sauf du « Noir ». Il détient toutes les couleurs. Depuis le paradis , Gala et l’Inspiration vont libérer toutes les nuances de l’univers Dalínien pour atteindre la sérénité, le Blanc. J’imagine Gala repeindre les tableaux de son amant par le rouge de leurs excès, le bleu de leurs folies, l’ambre de leurs tendresse. Elle provoque l’intellectuel et analyse son passé. Une recherche dans laquelle elle oppose tous les personnages et leurs sentiments. J’invoque alors Salvador Dalí face à la toile pour peindre son dernier tableau. Tout devient multiple comme les tiroirs de leurs souvenirs et de leurs inconscients puis un, comme leur quête fusionnelle. Le dénouement arrive alors comme une évidence : pour que toutes ces couleurs deviennent Blanc, il faudra compter sur la rencontre céleste de toutes ces âmes chargées de leur histoire et de leur amour. Le 13 janvier 1989, auprès de ses parents qu’il a pardonnés, auprès de son frère qu’il a libéré, Dalí peint son ultime tableau dans la lumière de sa Gala qu’il a enfin retrouvée. Cette communion parfaite, cette unicité purifiée est la direction unique de ce spectacle. « De ces toiles à son étoile ».
La presse en parle
« Cette fresque musicale est le fruit d’une grande qualité par le Théâtre d’Art habitué à surprendre par la richesse et l’ambition de ses créations »
« Très esthétique et authentique à la fois »
« Poésie, voix magiques, émouvant et déroutant »
« Maîtrise visuelle proche de la folie de Dali »